Au Maxi-Club, les kinésiologues sont formés afin de créer des plans d’entraînement personnalisé aux différents objectifs et contraintes de leur client. Pour être en mesure d’adapter un plan d’entraînement, le client doit d’abord passer par une évaluation de sa condition physique avec un kinésiologue.
L’évaluation initiale, incluse dans les abonnements d’une durée d’un an, consiste en une évaluation de la composition corporelle à l’aide d’un appareil de bio-impédance. Cette évaluation permet aussi au kinésiologue d’en apprendre davantage sur le client, à l’aide de questionnaire s’intéressant aux antécédents médicaux et sportifs de celui-ci, à son alimentation, sa gestion du stress et son sommeil. Il s’agit également d’un moment pour fixer ces objectifs avec l’aide du kinésiologue et d’établir un plan de match vers l’atteinte de ceux-ci.
La bio-impédance constitue un élément crucial de notre évaluation, puisqu’elle permet de connaître la masse musculaire d’un client, sa quantité de masse grasse, son % de gras, la répartition de sa masse maigre dans son corps et bien d’autres données. Pour en apprendre davantage sur l’analyse de la composition corporelle par bio-impédance, nous vous invitons à regarder un court vidéo sur notre page Facebook ou encore directement dans nos centre sur les écrans géants!
Alors que plusieurs professionnels de la santé utilisent encore l’indice de masse corporelle (IMC) pour évaluer la condition physique de leurs clients, notre choix d’utiliser la bio-impédance repose sur plusieurs raisons.
L’IMC est une donnée obtenue en divisant le poids de l’individu par sa taille au carré. Cette donnée nous donne donc une appréciation de la masse corporelle du client, mais nous permet pas de distinguer qu’est-ce qui constitue cette masse corporelle. En effet, l’IMC ne fait aucune distinction entre la masse grasse et la masse maigre de l’individu, ce qui peut mener à des erreurs d’interprétation lorsque l’on veut apprécier la santé de cet individu. Par exemple, une personne très musclée aura un poids élevé pour sa taille et obtiendra donc une valeur d’IMC élevé, ce qui pourrait la placer dans une catégorie d’embonpoint, alors qu’en réalité son % de gras est peut-être dans les normes. À l’inverse, une personne ayant peu de muscle, mais une bonne quantité de masse grasse, pourrait se faire classer comme « poids santé », alors que son % de gras révélerait que celui-ci est trop élevé (Lukaski, 2001).
L’analyse de la composition corporelle, quant à elle, possède plusieurs avantages. Celle-ci permet d’analyser ce qui constitue le poids du client. On peut ainsi apprécier la quantité de masse musculaire et la quantité de masse grasse indépendamment. L’accès à ces données est particulièrement intéressant lorsque l’on veut suivre la progression d’un client. Par exemple, si un client veut perdre de la masse grasse, la bio-impédance nous permet de savoir s’il est en voie de réussite de ces objectifs, alors qu’une diminution de l’IMC ne nous permettrait pas de savoir si le client a perdu de la masse grasse, de la masse maigre ou encore de l’eau corporelle!
L’IMC possède donc ces limites et l’évaluation du pourcentage de gras d’un client devient d’autant plus importante lorsque l’on veut évaluer les risques pour la santé de celui-ci. Par exemple, l’IMC ne parvient pas toujours à être un marqueur précis pour déterminer les risques de développer une résistance à l’insuline ou un diabète de type 2, contrairement au pourcentage de gras et la quantité de graisses viscérales (Gomez-Ambrosi et al., 2012). Cela est particulièrement vrai dans les cas des personnes ayant un poids considéré comme «santé » selon leur IMC. De ce fait, pour un même IMC, une personne ayant un plus grand pourcentage de gras à davantage de risque de développer une résistance à l’insuline ou diabète de type 2 !
Une évaluation du pourcentage de gras, réalisé par bio-impédance, peut ainsi permettre de mieux identifier les risques de développer cette maladie chronique, qui, dans certains cas, peut s’avérer fatale ! Le kinésiologue ou autre professionnel de la santé qui réalise l’évaluation, peut ainsi mieux référer le client vers un suivi en médecine pour réaliser des tests supplémentaires permettant d’approfondir sur l’état de santé de l’individu.
L’évaluation du pourcentage de gras serait également plus utile pour détecter les stages précoces de maladies cardio-vasculaires que l’IMC (Lukaski, 2001; Yamashita et al., 2012). En effet, comme nous l’avons vu précédemment, le pourcentage de gras est un indicateur plus efficace pour détecter la présence d’embonpoint ou d’obésité chez les patients que l’IMC, ce qui permet ainsi de mieux détecter les risques de développer une dyslépidémie, une haute pression artérielle et autres maladies cardio-vasculaires.
En plus de mieux évaluer le pourcentage de gras, l’analyse de la composition corporelle par bio-impédance permet de connaître la répartition de la masse grasse de l’individu. Cette analyse est d’autant plus intéressante puisque la répartition de la graisse dans le corps joue un grand rôle dans l’appréciation de la santé d’un individu. En effet, pour deux individus possédant le même IMC, une personne ayant un taux de graisses viscérales plus élevé est plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires ou de développer une forme de cancer (Britton et al., 2013).
L’analyse de la composition corporelle par bio-impédance est également une méthode simple d’utilisation qui est non invasive et qui n’est aucunement nocive pour la santé (Ryo et al., 2005) ! En effet, le courant électrique utilisé dans cette méthode est très faible et possède l’avantage de ne pas exposer l’utilisateur à de faibles doses de radiations, comme le ferait un test par tomodensitométrie (mieux connu sous le nom de CT-Scan).
En conclusion, l’indice de masse corporelle est une mesure utilisée depuis très longtemps pour identifier les risques d’obésités et de problème de santé, mais cette mesure possède plusieurs limites. L’analyse de la composition corporelle, quant à elle, s’avère plus efficace pour prédire les risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer en plus de permettre une appréciation de la répartition de la masse grasse !
Vous aimeriez en apprendre davantage sur votre composition corporelle, la répartition de la masse grasse dans votre corps et votre santé actuelle ? Vous aimeriez connaître votre % de gras ou encore suivre la progression de votre perte de poids ? Vous aimeriez suivre l’évolution de votre prise de masse musculaire ? Venez faire un test de bio-impédance Inbody avec l’un de nos kinésiologues pour connaître toutes ces informations et bien d’autres!
Bibliographie
Britton, K. A., Massaro, J. M., Murabito, J. M., Kreger, B. E., Hoffmann, U., & Fox, C. S. (2013). Body fat distribution, incident cardiovasculardisease, cancer, and all-cause mortality. Journal of the American College of Cardiology, 62(10), 921-925.
Gomez-Ambrosi, J., Silva, C., Galofré, J. C., Escalada, J., Santos, S., Gil, M. J., Valenti, V., Rotellar, F., Ramirez, B., Salvador, J. &Fruhbeck, G. (2012) Body adiposity and type 2 diabetes: increased risk with a high body fat percentage even having a normal BMI. Obesity, volume 19(7), 1439-1444. https://doi.org/10.1038/oby.2011.36
Lukaski, H.C. (2001). Body mass index, bioelectrical impedance and body composition. Nutrition, 17(1), 55-56.
Ryan, D.H., Yockey, S.R. (2017). Weight Loss and Improvement in Comorbidity: Differences at 5%, 10%, 15%, and Over. CurrentObesity Reports, 6, 187-194. https://doi.org/10.1007/s13679-017-0262-y
Ryo, M., Maeda, K., Onda, T., Katashima, M., Okumiya, A., Nishida, M., Yamaguchi, T., Funahashi, T., Matsuzawa, Y., Nakamura, T.&Shimomura, I. (2005). A new simple method for the measurement of visceral fat accumulation by bioelectrical impedance. Diabetes care, 28(2), 451-453.https://doi.org/10.2337/diacare.28.2.451
Yamashita, K., Kondo, T., Osugi, S., Shimokata, K., Maeda, K., Okumura, N., Matsudaira, K., Shintani, S., Muramatsu, T., Matsushita, K. &Murohara, T. (2012). The significance of measuring body fat percentage determined by bioelectrical impedance analysis for detecting subjects with cardiovascular disease risk factors. Circulation Journal, 76(10), 2435-2442.
Au Maxi-Club, les kinésiologues sont formés afin de créer des plans d’entraînement personnalisé aux différents objectifs et contraintes de leur client. Pour être en mesure d’adapter un plan d’entraînement, le client doit d’abord passer par une évaluation de sa condition physique avec un kinésiologue.
L’évaluation initiale, incluse dans les abonnements d’une durée d’un an, consiste en une évaluation de la composition corporelle à l’aide d’un appareil de bio-impédance. Cette évaluation permet aussi au kinésiologue d’en apprendre davantage sur le client, à l’aide de questionnaire s’intéressant aux antécédents médicaux et sportifs du client, à son alimentation, sa gestion du stress et son sommeil. Il s’agit également d’un moment pour fixer ces objectifs avec l’aide du kinésiologue et d’établir plan d’intervention vers l’atteinte de ceux-ci.
Par contre, une évaluation initiale ne révèle pas tout au sujet du client. Par exemple, l’évaluation initiale au Maxi-Club ne nous permet généralement pas d’évaluer les composantes physiques du client, comme sa flexibilité, sa posture, sa force musculaire, etc. Ces données sont pourtant cruciales dans le développement d’un programme d’activité physique adaptée. Il devient donc important de bonifier cette évaluation initiale avec une évaluation des composantes physiques de l’individu. Une de ces évaluations, offertes au Maxi-Club, est le test MAPS.
Le test MAPS, est un test permettant d’évaluer la mobilité, l’activation musculaire, la posture et la symétrie, et ce, en 30 secondes seulement (TRX Training, 2019). Lors de ce test, le client est amené réalisé trois squats avec les bras au-dessus de la tête et l’appareil TRX MAPS récoltera des données sur les quatre composantes mentionnées ci-haut. Mais pourquoi utiliser le squat au-dessus de la tête comme mouvement pour l’évaluation de ces composantes physiques?
Le squat au-dessus de la tête est l’un de mouvements les plus documentés dans la littérature scientifique comme étant un mouvement permettant d’évaluer la flexibilité, la mobilité des segments, le gainage, l’équilibre et le contrôle neuromusculaire (NASM, 2019). En effet, lors de l’exécution de ce mouvement, plusieurs informations peuvent être récoltées. Par exemple, une tendance à rentrer les genoux vers l’intérieur lors du squat peut indiquer un manque d’amplitude de mouvement au niveau des adducteurs ou encore un manque d’activations des rotateurs latéraux à la hanche.
Un autre exemple concerne la difficulté à conserver les bras dans les airs lors de l’exécution du squat. Si les bras du client ont de la difficulté à rester au-dessus de la tête lors des squats, alors un manque d’amplitude de mouvement des muscles adducteurs et extenseurs de l’épaule pourrait être en cause, tout comme une bascule antérieure de l’omoplate sur le grill thoracique. Par contre, si le client est capable de conserver ces bras dans les airs, mais semble courber le dos lors de l’exécution, alors le problème pourrait être un manque de gainage du client ! Ce test permet donc, entre autres, d’identifier des compensations au niveau de l’activation musculaire et de la flexibilité, pouvant mener à de futures blessures et ainsi permettre de les prévenir!
Le test MAPS analyse également la posture du client après l’exécution des squats, ce qui permet de déceler d’autres informations importantes dans l’analyse du mouvement fonctionnel. Par exemple, une difficulté à maintenir les bras dans les airs et de conserver le tronc droit lors du test peut venir d’un des problèmes mentionnés plus tôt, mais peut également être dû à un défaut postural. En effet, un client qui posséderait une cyphose thoracique assez prononcée pourrait avoir de la difficulté à lever les bras au-dessus de la tête, non pas à cause d’un manque de flexibilité, mais à cause du placement de son omoplate sur le gril thoracique ! Si la colonne thoracique est en cyphose prononcée (courbure convexe au niveau de la région thoracique), l’omoplate pourrait donner une fausse impression de bascule antérieure ce qui limiterait la flexion au niveau de l’épaule. Dans ce cas présent, la difficulté à lever les bras au-dessus de la tête serait davantage attribuable à la cyphose thoracique qu’à un manque d’amplitude de mouvement en flexion. L’analyse de la posture constitue donc un élément essentiel de l’évaluation et constitue une des composantes de notre test MAPS !
Le test MAPS vous enverra également quatre exercices que vous pouvez réaliser par vous-même ou encore qui pourra être intégré à votre programme d’entraînement personnalisé. Ces exercices auront pour but l’amélioration de chacune des composantes du test MAPS, soit la mobilité, l’activation musculaire, la posture et la symétrie! Vous aimeriez savoir si votre technique de mouvement est optimale ou encore comment elle pourrait être corrigée ? Venez prendre rendez-vous pour la réalisation de votre test MAPS pour bénéficier d’une évaluation de tous ces critères en moins de 30 secondes !
Bibliographie
TRX Training. (2019) TRX Digital Course : TRX MAPS. https://trxtraining.inspire360.com/enrolled/4b7537f0-7f8c-4e7e-9fc6-812261712399
National Academy of Sports Medicine. (2019, 19 septembre). How to perform an overhead assessment (OSA). https://blog.nasm.org/certified-personal-trainer/how-to-perform-an-overhead-squat-assessment-osa
Dans la dernière année, la COVID-19 fut un sujet d’actualité constant et sur lequel plusieurs opinions divergent. Par contre, un des points sur lesquels plusieurs experts de la santé s’entendent, y compris les kinésiologues ici au Maxi-Club, est l’importance de l’activité physique dans la prévention des risques de complications dues à la COVID-19. Depuis plusieurs années, les bienfaits de l’activité physique dans la diminution de la prévalence de comorbidité (hypertension, diabète, cholestérol élevé, etc.) et dans la diminution de la mortalité chez la population générale sont bien reconnus par la communauté scientifique (INSPQ, 2019). Maintenant que les données d’études reliées à la COVID-19 sont de plus en plus accessibles, il est possible de constater que les bienfaits de l’activité physique existent également pour les personnes ayant contracté ce coronavirus.
Une étude récente (Sallis et al., 2021), conduite auprès de 48 440 patients ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19, est venue à la conclusion que les personnes sédentaires seraient deux fois plus à risque d’être hospitalisé suite à un diagnostic de COVID-19 que les personnes physiquement actives1. De plus, une personne sédentaire aurait 2,5 fois plus de chances de mourir de complication due à la COVID-19 (hospitalisation, soins intensifs et décès) qu’une personne active!
L’inactivité physique est donc l’un de plus importants facteurs de risques de complications suite à un diagnostic de COVID-19! En effet, l’inactivité physique représente un risque plus élevé que le fait de fumer, l’obésité, le diabète, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires. Il s’agit également d’un facteur de risque modifiable, ce qui veut dire qu’une personne sédentaire peut commencer à inclure l’activité physique dans son quotidien afin de diminuer l’incidence de ce facteur de risque sur sa santé! De plus, même si la personne ne respecte pas tout à fait les recommandations de 150 minutes d’activité physique par semaine, celle-ci diminuera quand même considérablement les risques de complications suite à un diagnostic de COVID-19!
Cette étude recommande également que davantage d’efforts soient faits pour promouvoir l’activité physique par les agences de santé publique en plus de l’intégrer dans les suivis médicaux! Donc, bien qu’elle soit de plus en plus publicisée dans les médias traditionnels, l’activité physique n’est pas encore suffisamment promue comme une solution efficace de prévention de la santé physique et mentale. Pourtant, lorsque l’on parle de prévention de complications due à la COVID-19, l’activité physique reste une des actions individuelles les plus importantes qu’un individu puisse poser, mis à part de suivre les recommandations de la Santé publique (vaccination, distanciation sociale, etc.).
Vous aimeriez briser la sédentarité et commencer à bouger davantage? Vous êtes déjà actifs, mais aimeriez encadrer votre pratique d’activité physique pour atteindre vos objectifs le plus efficacement possible? Venez rencontrer l’un de nos kinésiologues qui pourront vous créer un programme d’entraînement adapté à vos objectifs et vos contraintes!
Que ce soit pour une perte de poids, prise de masse musculaire, prévention de blessures ou simplement l’amélioration de vos capacités physiques, les kinésiologues de l’équipe Maxi-Club seront vous encadrés dans la poursuite de vos objectifs!
Philip Corbeil
B.Sc. Kinésiologue, spécialisé en Exercices Thérapeutiques
1Dans cette étude, on considère une personne physiquement active lorsque celle-ci réalise plus de 150 minutes d’activité physique, d’intensité modérée à vigoureuse, par semaine.
Bibliographie :
Institut National de Santé Publique du Québec. (2021). Saine alimentation et mode de vie actif. https://www.inspq.qc.ca/saine-alimentation-mode-de-vie-actif/mode-vie-actif
Sallis, R., Young, D. R., Tartof, S. Y., Sallis, J. F., Sall, J., Li, Q., Smith, G. N. & Cohen, D. A. (2021). Physical inactivity is associated with a higher risk for severe COVID-19 outcomes: a study in 48 440 adult patients. British journal of sports medicine, 0, 1-8. doi: 10.1136/bjsports-2021-104080
Dans le précèdent blogue sur la santé osseuse, nous avons pu constater que l’activité physique avait un impact pour le gain de masse osseuse et du maintien de la densité osseuse. Afin de maximiser vos chances de vieillir en santé et d’avoir des os solides, une saine alimentation est primordiale. Voyons ensemble une vitamine et des minéraux qui favorisent aussi la santé osseuse.
Calcium
Le calcium est l’un des sels minéraux les plus importants du corps et donc, celui qui est présent en plus grande quantité. Il représente 1-2 % du poids corporel, et 99 %se retrouve dan s les os et les dents.[1]Le calcium est souvent associé à la formation ainsi qu’au métabolisme du tissu osseux. Ce tissu constitue donc son propre réservoir pour le calcium et dessert ses propres besoins métaboliques pour le processus de remodelage osseux. Le calcium a plusieurs rôles. Le premier est de former, solidifier et maintenir une bonne masse osseuse[2]. Il agit au niveau des cellules de l’organisme et pour la coagulation sanguine qui aide à la cicatrisation, le bon fonctionnement du système nerveux, la contraction et le relâchement des muscles ainsi que la régulation des battements cardiaques et de la tension artérielle[3]. L’absorption du calcium varie selon l’âge, l’origine ethnique et l’alimentation. Il est primordial de combiner le calcium avec la vitamine D pour que celui-ci soit absorbé. Les principales sources de calcium sont les produits laitiers, incluant le lait, le yogourt et le fromage. Certaines boissons de soya sont aussi enrichies en calcium. Les poissons en conserve, avec les arêtes, les légumineuses, les légumes verts, ainsi que les noix et graines sont aussi de bonnes sources de calcium. L’aspect absorption est également très important quand l’on parle de minéraux. Nous avons vu les sources qui sont intéressantes en calcium, mais selon différentes études, même si une source, comme les produits laitiers, sont élevés en calcium, leur absorption n’est pas nécessairement optimale. Les aliments dits acides, comme les produits laitiers amènes dans l’organisme des déchets acides. Afin d’éliminer ces déchets par le rein, ceux-ci doivent être neutralisé par des minéraux alcalins comme le calcium et le magnésium ce qui engendra une perte des ses minéraux[4]. Donc, si l’on regarde les légumes verts, qui sont moins élevés en calcium mais qui sont alcalins, ils ont donc la capacité à augmenter leur rétention des minéraux dans l’organisme L’équilibre acido-basique est primordial dans le maintien d’une bonne santé osseuse[5]-[6]. La quantité de calcium se situe entre 1000 mg à 2000 mg et varie d’un individu selon l’âge, le sexe et si la personne est enceinte ou allaite.
Suppléments : à base de citrate, lactate, gluconate, malate, chélates d’acides aminés
Vitamine D
Tout le monde a déjà entendu parler que la vitamine D était importante pour des os en santé, mais pourquoi donc. La vitamine D est une vitamine liposoluble, ce qui signifie qu’elle est soluble dans le gras et donc que l’organisme peut l’emmagasiner. C’est aussi une hormone puisqu’elle est produite par la peau via les rayons UVB du soleil[7]. La vitamine est importante dans le processus d’une bonne santé osseuse puisqu’elle est nécessaire au métabolisme du calcium. Voyons un peu comment tout cela fonctionne. Le métabolisme du calcium est régi en grande partie par la parathormone (PTH), qui est sécrétée par les glandes parathyroïdiennes. La régulation se caractérise par une série de boucles de rétroactions homéostatiques. Si le niveau de calcium s’écarte des concentrations normales, le récepteur de détection de calcium de la glande parathyroïde enverra des signaux de sécrétion de la PTH, qui fonctionne comme un capteur de calcium. Dans le cas d’une trop grande quantité de calcium dans le sérum, les cellules parafolliculaires de la glande thyroïde sécrètent de la Calcitonine et inhibent la résorption osseuse afin de maintenir l’homéostasie. Si le taux de calcium est trop bas, on observe une augmentation des taux de PTH qui induit l’activité enzymatique dans le rein, pour convertir la vitamine D en sa forme hormonale active, le Calcitriol. À son tour, le Calcitriol stimule une meilleure absorption du calcium par l’intestin3.Lorsque la PTH stimulera les reins, afin de sécréter la PTH active et pour activer la résorption osseuse, cela aura pour conséquence d’augmenter la quantité de calcium extracellulaire. C’est donc le Calcitriol qui agit de façon endocrine sur l’intestin, les reins et les os pour augmenter le taux de calcium sérique. En parallèle, il y aura libération du calcium provenant de l’os pour aller en circulation sanguine et ainsi normaliser la calcémie. L’on peut donc voir que la vitamine D joue un rôle important dans la santé des os. La dose qui est recommandé est de 800 UI à 1000 UI par jour. Les sources de vitamines D sont les poissons gras et fruits de mer, le foie animal, les produits laitiers et les boissons de soya, enrichi de vitamine D[8]. L’exposition au soleil aide à sécréter de la vitamine D et nous devrions s’exposer environ 15 minutes en exposant le visage, les bras et les jambes. À ce moment, notre corps fabriquerait entre 3000 et 5 000 UI de vitamine D. Nous pouvons donc constater qu’en hiver, il est impossible d’avoir les doses recommandés minimales. De plus, plus la couleur de la peau est foncée et moins il y aura production de la vitamine D. Finalement, si l’on s’expose au soleil avec de la crème solaire, la production de celle-ci sera de zéro.
Suppléments : Les suppléments se vendent soit en capsule ou en liquide. Le dosage peut varier selon votre mode de vie, votre condition physique, vos habitudes alimentaires, votre âge et votre composition corporelle. Informez vous à un spécialiste pour recevoir des conseilles adapté à vos besoins.
Magnésium
Le magnésium (Mg) est un aussi minéral important pour la santé osseuse. En effet, 60% de nos os sont constitués de Mg. La dose recommandée selon santé canada est de 420 mg pour les hommes et 320 mg pour les femmes. Il est essentiel à plus de 300 réactions chimiques dans notre corps. Il a une action importante sur le développement osseuse comme[9] :
Nous pouvons retrouver du magnésium dans notre alimentation : les noix (amandes et cajous), les graines (chanvre, sésame, chia, tournesol, citrouille), les légumineuses, le cacao, les légumes à feuilles vertes comme le chou frisé et le chou, les grains entiers et les avocats. Il est donc important d’avoir une alimentation variée et de bonne qualité. Par contre, une étude fait par le Dr. Donald Davis en 2004 a démontré que la majorité de la population sont carencées en magnésium en grande partie puisque en raison d’une baisse constante de 25 à 80% du magnésium dans nos produits frais depuis 1950. La diminution de la quantité de magnésium dans nos sols atteindrait 40%. Cela a donc créé une situation où les aliments que nous mangeons sont presque complètement dépourvus de magnésium.
Il serait donc important de se supplémenter pour réussir à avoir la dose recommandée. Il est toutefois important de choisir le bon supplément. Voici des sources de Mg intéressantes :
À la lumière de tout cela, il est important de se rappeler d’adopter un mode de vie sain tant au niveau de notre alimentation que de l’activité physique pour maximiser notre santé. La clé de la réussite est souvent l’équilibre et la motivation. Si vous avez besoin de plus amples renseignements pour optimiser votre santé, prenez le temps de consulter un professionnel de la santé qui sera en mesure de bien vous accompagner dans un mode de vie sain.
[1] Tortora, G. J., and Derrickson, B. . (2007). Principes d’anatomie et de physiologie (2 ed.). Québec: Saint-Laurent.
[2] Health, N. I. o., Related, O. a., Diseases, B., & Center, N. R. (2012). Osteoporosis: Peak Bone Mass in Women. Retrieved from www.bones.nih.gov website: http://www.niams.nih.gov/Health_Info/Bone/Osteoporosis/bone_mass.pdf
[3] A. Catharine Ross, C. L. T., Ann L. Yaktine, and Heather B. Del Valle. (2011). Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D C. t. R. D. R. I. f. V. D. a. Calcium (Ed.)
[4] Bushinsky DA. Acid-base imbalance and the skeleton. Eur J Nutr 2001;40:238–44.
[5] (Tucker KL, Hannan MT, Kiel DP. The acid-base hypothesis: diet and bone in the Framingham Osteoporosis Study. Eur J Nutr 2001;40:231–7.
[6] Baribeau H, et Dumoulin L. L’indice PRAL http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_pral_nu
[7] Vitamin D. Micronutrient Information Center. Linus Pauling Institute – Micronutrient Research for Optimum Health.
[8] https://www.dietitians.ca/Downloads/Factsheets/Food-Sources-of-Vitamin-D-FRE.aspx
[9] Vikhanski L. Magnesium may slow bone loss. Med Tribune, 1993 July 22
Gabrielle Rouleau-Gagnon, M.Sc kinésiologie
Vous êtes enceinte et vous désirez continuer ou commencer à pratiquer une activité physique? Excellente idée! L’exercice peut être un excellent allié durant et après la grossesse, à condition de prendre quelques précautions.
Tout d’abord, nous vous recommandons d’avoir l’avis de votre médecin avant d’entreprendre un programme d’activité physique, afin de vous assurer qu’il n’y a pas de contre-indications qui pourraient vous mettre vous et votre bébé en danger.
Voici quelques bienfaits de l’entraînement pendant la grossesse tirés du document Active pour la vie de Kino-Québec.
Lorsque le ventre s’arrondit, les chances de perte d’équilibre augmentent puisque le centre de gravité se déplace vers l’avant. Un entraînement musculaire adapté peut vous aider à réduire ce risque.
Aussi, il est important de travailler le plancher pelvien de façon adéquate durant la grossesse, afin de prévenir les pertes urinaires après l’accouchement.
Les endorphines produites par votre corps durant l’exercice vous fourniront davantage d’endurance, de force, et de tolérance à l’exercice pendant la grossesse et l’accouchement.
En travaillant plusieurs groupes musculaires tels que le dos, le haut du corps et les fessiers, le risque d’avoir des problèmes de dos est diminué tout en assurant le maintien d’une posture optimale tout au long de la grossesse. Après l’accouchement, vous aurez ainsi plus de facilité à reprendre vos activités de la vie quotidienne et à prendre soin de votre bébé.
Les endorphines sécrétées pendant et après l’exercice ont un effet de bien-être et de joie sur le moral. Savez-vous que l’ativité physique diminue le risque d’anxiété et de dépression post-partum? Lorsque la mère est active durant et après la grossesse, son niveau d’énergie général est aussi augmenté.
L’augmentation du rythme cardiaque à l’effort permet une meilleur circulation de votre sang dans votre corps. Une meilleur circulation sanguine réduit les chances de varices (les veines bleuâtre , souvent située sur les jambes). Bien sûr, il faut savoir adapter l’intensité de l’effort physique et respecter nos limites.
Avoir un plan d’entraînement adapté pour les différents trimestres de la grossesse
Être à l’écoute de votre corps et s’accorder plus de pauses durant l’entraînement
Évitez de faire des efforts très intenses. Viser plutôt une bonne condition physique.
Faire attention aux pertes d’équilibre et aux impacts au ventre.
Boire beaucoup d’eau avant, pendant et après l’entraînement pour ne pas se déshydrater
Ne pas oublier de respirer lorsqu’on soulève des charges
Écrit par Maude Constantineau, Kinésiologue
Sources:
http://www.kino-quebec.qc.ca/publications/ActivitePhysiqueGrossesse.pdf
http://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/sante-bien-etre/fiche.aspx?doc=activite-physique-durant-grossese
http://www.chumontreal.qc.ca/patients-et-soins/centre-des-naissances-du-chum/grossesse/activite-physique
L’activité physique est importante à tout âge, mais surtout lors de l’enfance et de l’adolescence, moment où elle est un déterminant du gain de masse osseuse[i]. Une pratique d’activité régulière impliquant des mises en charge peut diminuer les risques de fractures puisqu’elle a un impact direct sur la solidité des os tant à l’enfance qu’à l’âge adulte[ii]. Il a été démontré dans une étude que les femmes âgées de plus femmes de 65 ans ayant un haut taux loisir, d’activité sportive et de tâches ménagères diminuaient de 36 % les risques de fractures d’une hanche[iii] . Le type d’activité physique a une importance sur la santé osseuse :
L’entrainement contre résistance est également excellent pour la masse osseuse. On observe trois mécanismes qui aident à la formation osseuse. Premièrement, la piézoélectricité soit la stimulation de l’os avec l’application de contraintes mécaniques au sol, les exercices avec mises en charge sont optimaux et surtout lorsqu’il y a un stress mécanique appliqué sur les os. Cela a pour effet de maximiser l’accumulation des minéraux dans les os, et ce, autant à l’enfance qu’à l’adolescence. En effet, ce type d’activité physique augmente l’approvisionnement en sang vers les muscles et les os, ce qui accentue l’apport en nutriments, en hormones et en l’oxygène[vii]. Afin d’avoir des gains au niveau de la densité minérale osseuse, les séances devraient durées de 30-40 minutes, être réalisées de 3 à 4 fois par semaine et il est important que les exercices soient exécutés à haute intensité, donc avec une charge relativement élevée, soit 80 % du 1 R.M[viii].
Pour augmenter la masse osseuse, il doit y avoir des impacts lors des entrainements. Si but est de prévenir la perte osseuse, et donc le maintien, les exercices à faible impact tels la marche et le tai chi sont conseillés[i]. Il est à noter que pour maintenir les gains, il est important de continuer l’entrainement sur une base régulière[ii]. Les paramètres d’entrainement tels que la vitesse à laquelle le mouvement est réalisé, la force déployée pour soulever une charge ainsi que le nombre de répétitions peuvent venir jouer un rôle dans la formation osseuse. En effet, les mouvements dits dynamiques sont plus bénéfiques pour favoriser la formation osseuse[iii].
[i] Farpour-Lambert, 2004
[ii] Chan et al., 1996; Duppe, Gardsell, Nilsson, & Johnell, 1997; Province et al., 1995
[iii] Gregg, Cauley, Seeley, Ensrud, & Bauer, 1998
[iv] Robling, Burr, & Turner, 2000, 2001; Robling, Hinant, Burr, & Turner, 2002; Umemura, Ishiko, Yamauchi, Kurono, & Mashiko, 1997
[v] Huiskes, Ruimerman, van Lenthe, & Janssen, 2000; Krall & Dawson-Hughes, 1991
[vi] Umemura et al., 1997
[vii] Hert J, 1971
[viii] Chilibeck, Sale, & Webber, 1995; Warburton et al., 2001
[ix] Bassey & Ramsale, 1994; Friedlander, Genant, sadowsky, Byl, & Gluer, 1995; Snow-Harter, Bouxsein, Lewis, Carter, &Marcus, 1992
[x] Iwamoto, Takeda, & Ichimura, 2001
[xi] Cherian et al., 2003
Par Alexandre Charest, B. Sc.
La lombosciatalgie cause plusieurs problèmes à un grand nombre de personnes. Les symptômes sont souvent des douleurs au dos (lombaire ou dorsale), la paresthésie ou perte de mobilité des membres inférieurs.
1) Hernie discale au niveau lombaire, causant une compression des nerfs rachidiens lombaires et sacrés (prenant racine au niveau de la colonne vertébrale lombaire et au niveau du sacrum)
2) Une compression du nerf par les muscles pelvitrochantériens, plus spécifiquement le muscle du piriforme (muscles à l’intérieur du bassin, où le nerf sciatique passe)
Les exercices que nous vous présentons aujourd’hui sont en lien avec la cause #2, et permettront de soulager la compression du nerf sciatique, en diminuant la tension des muscles qui sont autour du nerf et qui vont souvent causer sa compression et ainsi mener à plusieurs troubles.
Objectif : Étirer les grands fessiers, les ischio-jambiers et les jumeaux
Maintenir 25 à 30 secondes, répéter 2 à 3 fois chaque côté
Objectif : Étirer le muscle du piriforme
Maintenir 25 à 30 secondes, répéter 2 à 3 fois chaque côté.
Cet étirement est plus difficile à maitriser, bien qu’il soit plus spécifique au muscle du piriforme, nous vous proposons aussi un autre exercice, un peu moins spécifique (puisqu’il étire aussi le fessier), mais beaucoup plus simple. Pour être certain de bien faire l’étirement du piriforme en position couchée au sol, n’hésitez pas à demander à un de nos kinésiologues de vous venir en aide.
Objectif : Étirer le muscle du piriforme et les fessiers
Prescription :
Maintenir 25 à 30 secondes, répéter 2 à 3 fois chaque côté.
Objectif : Étirer les muscles des ischio-jambiers
Maintenir 25 à 30 secondes, répéter 2 à 3 fois chaque côté
Veuillez noter que le fait d’être assis de façon prolongée peut irriter le piriforme par compression, et ainsi amplifier les douleurs sciatiques. C’est pourquoi nous vous recommandons de prendre de micro-pauses si vous travaillez beaucoup assis, effectuer l’étirement du piriforme assis sur votre chaise peut aussi aider à détendre votre muscle, essayer de vous lever fréquemment afin de limiter l’ankylose et ainsi diminuer les effets négatifs d’une position assise prolongée.
Par Alexandre Charest, B. Sc.
On a longtemps prescrit des étirements statiques comme échauffement pour se préparer à faire un effort physique. L’étirement statique consiste à maintenir une position d’étirement pendant un temps donné. Encore aujourd’hui, certaines personnes utilisent ce type d’étirement afin de s’échauffer. Mais est-ce vraiment ce qui est le plus efficace ?
En effet, porter un muscle en position d’étirement et maintenir cette position pendant un certain temps crée des microdéchirures musculaires. Ces microdéchirures risquent d’être amplifiées lors d’un mouvement de renforcement, et cela peut créer des lésions dans les muscles. Aussi, Il est démontré que les étirements statiques diminuent la capacité des muscles à effectuer des contractions musculaires, à générer de la force et de la puissance. En somme, les étirements statiques nuisent à la performance (CRAMER et al. 2005). Il n’est donc pas souhaitable d’utiliser ce type d’échauffement lorsqu’on veut pratiquer une activité physique.
Pour bien commencer un échauffement, il est important de se mettre en action, soit en marchant/joggant ou simplement en utilisant un appareil cardiovasculaire (tapis de course, elliptique, vélo, etc.). Il est important de commencer avec une activité d’intensité faible. En effet, le but de cette activation est de préparer le corps à faire un effort physique, et non pas de faire l’effort avant même d’être échauffé. Les principales adaptations physiologiques qu’on recherche avec cette mise en action sont (ACSM , 2011) :
L’objectif de la mise en action est de préparer le cœur, les muscles et le corps à faire un effort physique plus intensif. Vous pouvez voir l’échauffement comme une bretelle d’accès sur une autoroute. Cette rampe d’engagement vous donne le temps de mener votre véhicule à la vitesse du trafic, pour éviter un accident. Plus la vitesse du trafic est élevée, plus vous devriez passer du temps à élever votre vitesse avant de vous engager. Dans le même ordre d’idée, plus l’intensité de votre entrainement est haute, plus vous devriez passer de temps à vous échauffer.
Exercices spécifiques à l’activité d’intensité faible
Lorsque vous pratiquez une activité physique (course, sport, randonnée, etc.) il est judicieux d’user d’exercices spécifiques, qui ressembleront aux mouvements que vous ferez lors de cette activité. Par exemple, une technique intéressante pour la course à pied est d’utiliser des éducatifs de course. Ces éducatifs permettent d’améliorer votre technique de course, tout en vous permettant de vous échauffer efficacement (en représentant des mouvements que vous ferez plus intensément lors de votre entrainement).
Le but de cette activation spécifique est de préparer le corps à effectuer les contractions musculaires nécessaires à l’activité physique en question. En effet, il est démontré que pour améliorer la performance lors d’activité physique nécessitant des mouvements rapides/explosifs (tels que la musculation, la course, et la majorité des sports), on doit incorporer, lors de l’échauffement, des exercices spécifiques utilisant des contractions musculaires rapides (ANDRADE et al. 2015).
Utiliser les étirements statiques est un bon moyen afin de gagner de l’amplitude articulaire. Chaque articulation a une amplitude normale, qui limite le membre en question à un certain degré de mouvement (souvent limité par des os ou des muscles qui vont bloquer le mouvement). Lorsqu’un muscle est tendu ou que le corps présente certains troubles, l’amplitude de certaines articulations peut en être affectée et devenir non fonctionnelle.
La réponse est oui. Le fait d’avoir de bonnes amplitudes articulaires permettrait de diminuer le risque de blessures. Par contre, il est important d’être en contrôle lors de ces grandes amplitudes lorsqu’on effectue un mouvement. Voilà pourquoi il est primordial d’utiliser ces grandes amplitudes articulaires lors des exercices de renforcement musculaire et de proprioception. Un exemple d’exercice proprioceptif pourrait être le squat profond sur dynadisques.
Règle générale, les experts recommandent de faire des étirements statiques environ 2 à 3 heures après s’être entraîné, pour voir un maximum de bénéfices. Par contre, si le temps vous manque ou que vous n’avez plus la tête à vous étirer 2 heures après votre entrainement, il sera beaucoup plus efficace de les faire directement après celui-ci, que de ne pas le faire du tout.
Quand on parle d’étirements statiques, on veut maintenir le muscle en position d’étirements pendant un minimum de 20 secondes, plus on maintien ce muscle en position d’étirement, plus on gagne en flexibilité. Une cible intéressante peut être de maintenir la position 30 secondes, et de répéter 2 fois.
Pour plus d’informations concernant l’échauffement spécifique, pour savoir exactement quels sont les meilleurs exercices pour votre activité, ou toutes autres questions en lien avec l’entrainement, n’hésitez pas à consulter nos kinésiologues.
ACSM, Complete guide to fitness and health, 2011, Repéré à : http://www.humankinetics.com/products/all-products/ACSMs-Complete-Guide-to-Fitness–Health
HALTER et al. Dynamic vs. static-stretching warm up: the effect on power and agility performance. J Strenght Cond Res. (2006). Repéré à : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=Dynamic+vs.+static-stretching+warm+up%3A+the+effect+on+power+and+agility+performance
Andrade et al. Effects of general, specific and combined warm-up on explosive muscular performance. Biol Sport. (2015). Repéré à : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4447757/
Cramer et al. Acute Effects of Static and Proprioceptive Neuromuscular Facilitation Stretching on Muscle Strength and Power Output. Journal of Athletic Training. (2005). Repéré à : http://search.proquest.com/openview/95e4ac0a8edb6c73aded834ace5895a9/1?pq-origsite=gscholar
La motivation est merveilleuse et puissante. Quand vous l’êtes, tout est plus facile. Du premier pas hors du lit jusqu’au paisible sommeil qui annonce la venue d’une autre journée bien remplie, tout semble réalisable. À l’inverse, lorsque celle-ci disparaît, vous désirez désespérément la retrouver. Qu’il s’agisse de votre routine d’entraînement, du respect d’une saine alimentation ou simplement dans l’exécution de vos tâches quotidiennes et professionnelles, soudainement tout est plus difficile. En pleine saison hivernale, ladite motivation se cache drôlement bien.
Pas de souci, cette situation arrive même aux meilleurs ! La motivation peut être périssable et c’est parfaitement normal. Elle n’est pas illimitée et n’apparaît pas sur demande. Lorsque la dernière chose que vous voulez faire est de vous entraîner, vous ne pouvez pas qu’appuyer sur le bouton « motivation » qui fera de votre « je ne veux pas » instantanément un « je suis indestructible ! » Évidemment, il ya des solutions pour raviver la flamme de la motivation mais elles ne tombent pas du ciel, peu importe ce que nous faisons ou qui nous sommes.
Lorsque vous n’êtes pas motivé à vous entraîner (ou à faire face à toute autre situation de la vie), il n’y a vraiment qu’une seule solution : relevez-vous, et… faites quelque chose !
Dans le cas d’un entraînement, nul besoin d’être la meilleure séance de votre vie, vous n’avez pas nécessairement à battre tous vos records personnels, mais de réaliser quelque chose vous aidera à démarrer.
Le mot clé: action. Prendre action. Maintenant. Si, par exemple, vous vous trouvez sur un séquence prolongée où vos choix alimentaires sont, disons, discutables, commencez à faire de meilleurs choix dès maintenant, et ce, dès votre prochain repas.
Il ya de bonnes chances que l’action mènera à la motivation. Répétons ensemble: faites quelque chose. Plus souvent qu’autrement, dans toutes les sphères de la vie, l’action est ce qui alimente la motivation.
L’action crée des résultats, qui construit le momentum, qui vous aidera à continuer.
Démagogie à part, voici quelques conseils qui pourraient vous aider à retrouver (ou décupler, si celle-ci est encore fièrement à vos côtés) votre motivation :
1 – L’intention vs l’objectif
Souvent, le seul fait d’avoir un objectif concret suffit pour propulser bon nombre de gens bien intentionnés (à court terme) au gym. Par exemple, se fixer une perte de poids de XX livres en XX semaines est un phénomène récurrent. L’objectif dépasse l’intention. Parce que l’adoption d’une routine d’entraînement sérieuse, sans se faire de cachotteries, peut être difficile. À ce compte, il est facile (et normal) de se dégonfler à court, moyen et surtout à long terme lorsque les objectifs ne sont pas atteints tels que souhaités. Puis tranquillement, la motivation des premières instances fait place à la résignation, puis à l’abandon. Si, à l’inverse, vous décidiez de voir la forêt plutôt que l’arbre ? Pourquoi ne pas faire de votre démarche d’entraînement une partie intégrante de votre vie, avec ses bénéfices à court et à long terme ? Prioriser l’intention plutôt qu’un objectif aux variables volatiles est un gage de succès à long terme, parce que vous verrez l’entraînement comme un outil de mieux-être plutôt que d’un « coup à donner ». Vous intégrerez ces saines habitudes à votre hygiène de vie, non pas parce que vous vous sentirez obligés de le faire, mais plutôt parce que celles-ci vous aideront à travers votre cheminement et feront partie d’un tout.
2 – Osez le changement !
Maintenant que vous avez décidé d’entreprendre une démarche d’entraînement sérieuse, l’excitation des premiers jours fait maintenant place à la routine. Même heure, même poste, comme dirait l’autre. Bien que les humains sont des êtres d’habitude, la nouveauté fait plus souvent qu’autrement plus de bien que de mal; surtout quand elle est volontaire. Afin de changer votre routine, pourquoi ne pas changer l’heure de votre entraînement ? Pour ceux et celles ayant le loisir de le faire, s’entraîner le matin plutôt que le soir, ou vice-versa, peut aider à retrouver la motivation. Nouvelle dynamique, nouveaux visages, nouvelle ambiance. Pourquoi ne pas insérer votre entraînement à l’heure du lunch ? Cassez du coup votre routine personelle et professionnelle. Vous suivez des cours en groupes ? Variez-les ! Le Maxi-Club en offre une pléiade. Demandez à votre kinésiologue un nouveau programme d’entraînement et changez-le régulièrement. Bref, vous comprenez, sortez de votre zone de confort lorsque vous anticipez celle-ci devenir un peu trop… confortable.
3 – Trouvez-vous un partenaire (d’entraînement)
L’entraînement est plus souvent qu’autrement un série de défis contre soi-même. Bien que certains sont littéralement de féroces compétiteurs, la plupart d’entre-nous n’avons que nos propres records personnels comme marques à battre. Après tout, le dépassement de soi est une noble vertu. À l’opposé d’un sport d’équipe, dans les creux de vague, la petite tape dans le dos ou la figure d’inspiration qui nous aiderait à pulvériser ce damné plateau ne fait pas partie d’une vingtaine d’autres joueurs aux chandails assortis. La présence d’un partenaire d’entraînement peut faire toute la différence au niveau de la motivation. Tant au niveau social que sportif, un entraînement à deux (ou plus) peut vite devenir un rituel plaisant, un véritable échappatoire à une journée stressante. Et personne n’a dit qu’un peu de saine compétition ne peut être bénéfique. Voilà possiblement la solution à cette damnation de plateau. Vous n’arrivez pas à dénicher un partenaire fiable ? Optez pour les cours semi-privés. En petits groupes de 6 à 8 personnes, il y a fort à parier que vous développerez une complicité avec vos partenaires d’entraînement.
4 – Bien choisir votre gym
L’endroit où vous choissisez de vous consacrer corps et âme à votre mieux-être doit vous motiver et vous garder motivé. Si, avant même d’avoir mis le pied dans celui-ci, un sentiment négatif vous habite, fortes sont les chances que la régularité de votre démarche en souffrira tôt ou tard. Choisissez un gym où vous y serez accueillis chaleureusement. Le premier contact en salle a un énorme effet sur la dynamique de votre entraînement. Voyez ceci comme la façon dont vous êtes reçus lors de votre retour à la maison. Un « Bonjour chéri(e) ! » ou un long soupir ? Vous sentez-vous bienvenus ou avez-vous l’impression de déranger le personnel du centre ? Un visage familier ou sympathique qui vous accueille peut s’avérer un élément de réconfort lorsque le quotidien prend une tournure plus difficile. À l’inverse, une tablette ou un conseiller blasé… peu ou pas. L’accessibilité aux installations est également un facteur à ne pas négliger. Avez-vous accès à tous les appareils que vous voulez utiliser ? Ceux-ci sont-ils bien entretenus ? La cohue freine-t-elle votre ardeur à l’entraînement ? La communauté vous ressemble-t-elle ? Tous ces détails font partie de l’ambiance et de l’expérience qui font d’un gym un endroit inspirant ou non. Pour terminer, la proximité est un facteur non-négligeable. Si le déplacement seul suffit à vous démotiver (surtout en hiver), envisagez un club plus près de chez-vous ou du boulot.
En conclusion, lors d’une baisse de régime, ne soyez pas trop critiques envers vous-mêmes. Manquer une séance d’entraînement n’est pas un crime. Manger une deuxième assiette ne fera pas de vous une moins bonne personne. Et qui sait, parfois, un peu de repos et de bon temps peuvent être un tremplin vers de nouveaux sommets. Cependant, lorsque le facteur motivation est plus timide, ne tombez pas dans le piège ! Préconisez l’action, et rapidement. Souvent, le plus difficile, c’est de commencer un entraînement. Après quelques minutes, vous retrouverez plus souvent qu’autrement vos repères.
Bon entraînement !
On dirait que c’était hier qu’on écoutait le Bye Bye 2018 et qu’on souhaitait la bienvenue à l’année 2019. Pourtant, janvier tire déjà à sa fin. La gardienne est revenue de vacances, les enfants sont retournés à l’école et on retourne travailler. Bref, la routine d’après les fêtes a reprit son cours normal. L’hiver est bien installé et la température des derniers jours nous rappelle qu’on vit au Québec.
Comme pas mal de tes comparses québécois, tu as probablement pris des résolutions pour 2019. Parmi ces résolutions, dans la plupart des tops 10, on retrouve la perte de poids, l’augmentation de l’activité physique et l’amélioration de l’alimentation. Il est donc temps de se mettre en branle et pourquoi pas profiter du fait que le froid sibérien limite la pratique de certaines activités extérieures pour venir nous visiter au gym.
La première étape est de commencer par le début ; la fixation d’objectif.
Si tu as de la difficulté à bien cerner ton objectif, les kinésiologues de Maxi-Club peuvent te guider à bien le formuler. Prends rendez-vous pour une rencontre initiale et pour entreprendre le processus de la bonne façon.
Dans un deuxième temps, l’organisation est au centre du succès. Bien organiser les moments où tu t’entraînes sera une des clés du succès. Trouves le meilleur moment de la journée, de la semaine où tu n’auras pas tendance à sauter des séances. Un moment où aucune autre responsabilité ne pourra prendre la place de ton entraînement.
Une fois ton objectif fixé et l’organisation sont fait, le processus est entreprit. Dans les premières semaines, la motivation est à son comble. Bien souvent, lorsque les résultats ne se font pas voir ou lorsqu’on perd de vue la raison pour laquelle nous avons commencé l’entraînement, il y a un petit « down » au niveau motivationnel. Comment empêcher cette perte de motivation ?
Pour terminer, fais ce que tu n’as jamais fait pour obtenir des résultats que tu n’as jamais obtenu. Si ce n’est pas la première fois que tu commences le processus et que tu as arrêté dans le passé. Poses-toi la question suivante ; qu’est-ce que j’ai déjà entrepris comme démarche et qu’est-ce que je pourrais faire de différent cette fois-ci ?
Tu as essayé de tout faire par toi-même sans succès? Peut-être que d’avoir recours aux services d’un kinésiologue dans le cadre d’un suivi est la solution pour atteindre tes objectifs.
Une phrase que j’aime bien mentionné : « Si tu veux atteindre des résultats que tu n’as jamais obtenus, fais ce que tu n’as jamais fait ! ». Dépasses tes limites, sors de ta zone de confort et tu verras que ce qui se trouve de l’autre côté est plutôt intéressant.
Sur ce, bonne année et bon entraînement,
Danny Gaudreau, kinésiologue-kinésithérapeute chez Maxi-Club (Belvédère).