Au Maxi-Club, les kinésiologues sont formés afin de créer des plans d’entraînement personnalisé aux différents objectifs et contraintes de leur client. Pour être en mesure d’adapter un plan d’entraînement, le client doit d’abord passer par une évaluation de sa condition physique avec un kinésiologue.
L’évaluation initiale, incluse dans les abonnements d’une durée d’un an, consiste en une évaluation de la composition corporelle à l’aide d’un appareil de bio-impédance. Cette évaluation permet aussi au kinésiologue d’en apprendre davantage sur le client, à l’aide de questionnaire s’intéressant aux antécédents médicaux et sportifs de celui-ci, à son alimentation, sa gestion du stress et son sommeil. Il s’agit également d’un moment pour fixer ces objectifs avec l’aide du kinésiologue et d’établir un plan de match vers l’atteinte de ceux-ci.
La bio-impédance constitue un élément crucial de notre évaluation, puisqu’elle permet de connaître la masse musculaire d’un client, sa quantité de masse grasse, son % de gras, la répartition de sa masse maigre dans son corps et bien d’autres données. Pour en apprendre davantage sur l’analyse de la composition corporelle par bio-impédance, nous vous invitons à regarder un court vidéo sur notre page Facebook ou encore directement dans nos centre sur les écrans géants!
Alors que plusieurs professionnels de la santé utilisent encore l’indice de masse corporelle (IMC) pour évaluer la condition physique de leurs clients, notre choix d’utiliser la bio-impédance repose sur plusieurs raisons.
L’IMC est une donnée obtenue en divisant le poids de l’individu par sa taille au carré. Cette donnée nous donne donc une appréciation de la masse corporelle du client, mais nous permet pas de distinguer qu’est-ce qui constitue cette masse corporelle. En effet, l’IMC ne fait aucune distinction entre la masse grasse et la masse maigre de l’individu, ce qui peut mener à des erreurs d’interprétation lorsque l’on veut apprécier la santé de cet individu. Par exemple, une personne très musclée aura un poids élevé pour sa taille et obtiendra donc une valeur d’IMC élevé, ce qui pourrait la placer dans une catégorie d’embonpoint, alors qu’en réalité son % de gras est peut-être dans les normes. À l’inverse, une personne ayant peu de muscle, mais une bonne quantité de masse grasse, pourrait se faire classer comme « poids santé », alors que son % de gras révélerait que celui-ci est trop élevé (Lukaski, 2001).
L’analyse de la composition corporelle, quant à elle, possède plusieurs avantages. Celle-ci permet d’analyser ce qui constitue le poids du client. On peut ainsi apprécier la quantité de masse musculaire et la quantité de masse grasse indépendamment. L’accès à ces données est particulièrement intéressant lorsque l’on veut suivre la progression d’un client. Par exemple, si un client veut perdre de la masse grasse, la bio-impédance nous permet de savoir s’il est en voie de réussite de ces objectifs, alors qu’une diminution de l’IMC ne nous permettrait pas de savoir si le client a perdu de la masse grasse, de la masse maigre ou encore de l’eau corporelle!
L’IMC possède donc ces limites et l’évaluation du pourcentage de gras d’un client devient d’autant plus importante lorsque l’on veut évaluer les risques pour la santé de celui-ci. Par exemple, l’IMC ne parvient pas toujours à être un marqueur précis pour déterminer les risques de développer une résistance à l’insuline ou un diabète de type 2, contrairement au pourcentage de gras et la quantité de graisses viscérales (Gomez-Ambrosi et al., 2012). Cela est particulièrement vrai dans les cas des personnes ayant un poids considéré comme «santé » selon leur IMC. De ce fait, pour un même IMC, une personne ayant un plus grand pourcentage de gras à davantage de risque de développer une résistance à l’insuline ou diabète de type 2 !
Une évaluation du pourcentage de gras, réalisé par bio-impédance, peut ainsi permettre de mieux identifier les risques de développer cette maladie chronique, qui, dans certains cas, peut s’avérer fatale ! Le kinésiologue ou autre professionnel de la santé qui réalise l’évaluation, peut ainsi mieux référer le client vers un suivi en médecine pour réaliser des tests supplémentaires permettant d’approfondir sur l’état de santé de l’individu.
L’évaluation du pourcentage de gras serait également plus utile pour détecter les stages précoces de maladies cardio-vasculaires que l’IMC (Lukaski, 2001; Yamashita et al., 2012). En effet, comme nous l’avons vu précédemment, le pourcentage de gras est un indicateur plus efficace pour détecter la présence d’embonpoint ou d’obésité chez les patients que l’IMC, ce qui permet ainsi de mieux détecter les risques de développer une dyslépidémie, une haute pression artérielle et autres maladies cardio-vasculaires.
En plus de mieux évaluer le pourcentage de gras, l’analyse de la composition corporelle par bio-impédance permet de connaître la répartition de la masse grasse de l’individu. Cette analyse est d’autant plus intéressante puisque la répartition de la graisse dans le corps joue un grand rôle dans l’appréciation de la santé d’un individu. En effet, pour deux individus possédant le même IMC, une personne ayant un taux de graisses viscérales plus élevé est plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires ou de développer une forme de cancer (Britton et al., 2013).
L’analyse de la composition corporelle par bio-impédance est également une méthode simple d’utilisation qui est non invasive et qui n’est aucunement nocive pour la santé (Ryo et al., 2005) ! En effet, le courant électrique utilisé dans cette méthode est très faible et possède l’avantage de ne pas exposer l’utilisateur à de faibles doses de radiations, comme le ferait un test par tomodensitométrie (mieux connu sous le nom de CT-Scan).
En conclusion, l’indice de masse corporelle est une mesure utilisée depuis très longtemps pour identifier les risques d’obésités et de problème de santé, mais cette mesure possède plusieurs limites. L’analyse de la composition corporelle, quant à elle, s’avère plus efficace pour prédire les risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer en plus de permettre une appréciation de la répartition de la masse grasse !
Vous aimeriez en apprendre davantage sur votre composition corporelle, la répartition de la masse grasse dans votre corps et votre santé actuelle ? Vous aimeriez connaître votre % de gras ou encore suivre la progression de votre perte de poids ? Vous aimeriez suivre l’évolution de votre prise de masse musculaire ? Venez faire un test de bio-impédance Inbody avec l’un de nos kinésiologues pour connaître toutes ces informations et bien d’autres!
Bibliographie
Britton, K. A., Massaro, J. M., Murabito, J. M., Kreger, B. E., Hoffmann, U., & Fox, C. S. (2013). Body fat distribution, incident cardiovasculardisease, cancer, and all-cause mortality. Journal of the American College of Cardiology, 62(10), 921-925.
Gomez-Ambrosi, J., Silva, C., Galofré, J. C., Escalada, J., Santos, S., Gil, M. J., Valenti, V., Rotellar, F., Ramirez, B., Salvador, J. &Fruhbeck, G. (2012) Body adiposity and type 2 diabetes: increased risk with a high body fat percentage even having a normal BMI. Obesity, volume 19(7), 1439-1444. https://doi.org/10.1038/oby.2011.36
Lukaski, H.C. (2001). Body mass index, bioelectrical impedance and body composition. Nutrition, 17(1), 55-56.
Ryan, D.H., Yockey, S.R. (2017). Weight Loss and Improvement in Comorbidity: Differences at 5%, 10%, 15%, and Over. CurrentObesity Reports, 6, 187-194. https://doi.org/10.1007/s13679-017-0262-y
Ryo, M., Maeda, K., Onda, T., Katashima, M., Okumiya, A., Nishida, M., Yamaguchi, T., Funahashi, T., Matsuzawa, Y., Nakamura, T.&Shimomura, I. (2005). A new simple method for the measurement of visceral fat accumulation by bioelectrical impedance. Diabetes care, 28(2), 451-453.https://doi.org/10.2337/diacare.28.2.451
Yamashita, K., Kondo, T., Osugi, S., Shimokata, K., Maeda, K., Okumura, N., Matsudaira, K., Shintani, S., Muramatsu, T., Matsushita, K. &Murohara, T. (2012). The significance of measuring body fat percentage determined by bioelectrical impedance analysis for detecting subjects with cardiovascular disease risk factors. Circulation Journal, 76(10), 2435-2442.
Au Maxi-Club, les kinésiologues sont formés afin de créer des plans d’entraînement personnalisé aux différents objectifs et contraintes de leur client. Pour être en mesure d’adapter un plan d’entraînement, le client doit d’abord passer par une évaluation de sa condition physique avec un kinésiologue.
L’évaluation initiale, incluse dans les abonnements d’une durée d’un an, consiste en une évaluation de la composition corporelle à l’aide d’un appareil de bio-impédance. Cette évaluation permet aussi au kinésiologue d’en apprendre davantage sur le client, à l’aide de questionnaire s’intéressant aux antécédents médicaux et sportifs du client, à son alimentation, sa gestion du stress et son sommeil. Il s’agit également d’un moment pour fixer ces objectifs avec l’aide du kinésiologue et d’établir plan d’intervention vers l’atteinte de ceux-ci.
Par contre, une évaluation initiale ne révèle pas tout au sujet du client. Par exemple, l’évaluation initiale au Maxi-Club ne nous permet généralement pas d’évaluer les composantes physiques du client, comme sa flexibilité, sa posture, sa force musculaire, etc. Ces données sont pourtant cruciales dans le développement d’un programme d’activité physique adaptée. Il devient donc important de bonifier cette évaluation initiale avec une évaluation des composantes physiques de l’individu. Une de ces évaluations, offertes au Maxi-Club, est le test MAPS.
Le test MAPS, est un test permettant d’évaluer la mobilité, l’activation musculaire, la posture et la symétrie, et ce, en 30 secondes seulement (TRX Training, 2019). Lors de ce test, le client est amené réalisé trois squats avec les bras au-dessus de la tête et l’appareil TRX MAPS récoltera des données sur les quatre composantes mentionnées ci-haut. Mais pourquoi utiliser le squat au-dessus de la tête comme mouvement pour l’évaluation de ces composantes physiques?
Le squat au-dessus de la tête est l’un de mouvements les plus documentés dans la littérature scientifique comme étant un mouvement permettant d’évaluer la flexibilité, la mobilité des segments, le gainage, l’équilibre et le contrôle neuromusculaire (NASM, 2019). En effet, lors de l’exécution de ce mouvement, plusieurs informations peuvent être récoltées. Par exemple, une tendance à rentrer les genoux vers l’intérieur lors du squat peut indiquer un manque d’amplitude de mouvement au niveau des adducteurs ou encore un manque d’activations des rotateurs latéraux à la hanche.
Un autre exemple concerne la difficulté à conserver les bras dans les airs lors de l’exécution du squat. Si les bras du client ont de la difficulté à rester au-dessus de la tête lors des squats, alors un manque d’amplitude de mouvement des muscles adducteurs et extenseurs de l’épaule pourrait être en cause, tout comme une bascule antérieure de l’omoplate sur le grill thoracique. Par contre, si le client est capable de conserver ces bras dans les airs, mais semble courber le dos lors de l’exécution, alors le problème pourrait être un manque de gainage du client ! Ce test permet donc, entre autres, d’identifier des compensations au niveau de l’activation musculaire et de la flexibilité, pouvant mener à de futures blessures et ainsi permettre de les prévenir!
Le test MAPS analyse également la posture du client après l’exécution des squats, ce qui permet de déceler d’autres informations importantes dans l’analyse du mouvement fonctionnel. Par exemple, une difficulté à maintenir les bras dans les airs et de conserver le tronc droit lors du test peut venir d’un des problèmes mentionnés plus tôt, mais peut également être dû à un défaut postural. En effet, un client qui posséderait une cyphose thoracique assez prononcée pourrait avoir de la difficulté à lever les bras au-dessus de la tête, non pas à cause d’un manque de flexibilité, mais à cause du placement de son omoplate sur le gril thoracique ! Si la colonne thoracique est en cyphose prononcée (courbure convexe au niveau de la région thoracique), l’omoplate pourrait donner une fausse impression de bascule antérieure ce qui limiterait la flexion au niveau de l’épaule. Dans ce cas présent, la difficulté à lever les bras au-dessus de la tête serait davantage attribuable à la cyphose thoracique qu’à un manque d’amplitude de mouvement en flexion. L’analyse de la posture constitue donc un élément essentiel de l’évaluation et constitue une des composantes de notre test MAPS !
Le test MAPS vous enverra également quatre exercices que vous pouvez réaliser par vous-même ou encore qui pourra être intégré à votre programme d’entraînement personnalisé. Ces exercices auront pour but l’amélioration de chacune des composantes du test MAPS, soit la mobilité, l’activation musculaire, la posture et la symétrie! Vous aimeriez savoir si votre technique de mouvement est optimale ou encore comment elle pourrait être corrigée ? Venez prendre rendez-vous pour la réalisation de votre test MAPS pour bénéficier d’une évaluation de tous ces critères en moins de 30 secondes !
Bibliographie
TRX Training. (2019) TRX Digital Course : TRX MAPS. https://trxtraining.inspire360.com/enrolled/4b7537f0-7f8c-4e7e-9fc6-812261712399
National Academy of Sports Medicine. (2019, 19 septembre). How to perform an overhead assessment (OSA). https://blog.nasm.org/certified-personal-trainer/how-to-perform-an-overhead-squat-assessment-osa
Dans la dernière année, la COVID-19 fut un sujet d’actualité constant et sur lequel plusieurs opinions divergent. Par contre, un des points sur lesquels plusieurs experts de la santé s’entendent, y compris les kinésiologues ici au Maxi-Club, est l’importance de l’activité physique dans la prévention des risques de complications dues à la COVID-19. Depuis plusieurs années, les bienfaits de l’activité physique dans la diminution de la prévalence de comorbidité (hypertension, diabète, cholestérol élevé, etc.) et dans la diminution de la mortalité chez la population générale sont bien reconnus par la communauté scientifique (INSPQ, 2019). Maintenant que les données d’études reliées à la COVID-19 sont de plus en plus accessibles, il est possible de constater que les bienfaits de l’activité physique existent également pour les personnes ayant contracté ce coronavirus.
Une étude récente (Sallis et al., 2021), conduite auprès de 48 440 patients ayant reçu un diagnostic positif à la COVID-19, est venue à la conclusion que les personnes sédentaires seraient deux fois plus à risque d’être hospitalisé suite à un diagnostic de COVID-19 que les personnes physiquement actives1. De plus, une personne sédentaire aurait 2,5 fois plus de chances de mourir de complication due à la COVID-19 (hospitalisation, soins intensifs et décès) qu’une personne active!
L’inactivité physique est donc l’un de plus importants facteurs de risques de complications suite à un diagnostic de COVID-19! En effet, l’inactivité physique représente un risque plus élevé que le fait de fumer, l’obésité, le diabète, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires. Il s’agit également d’un facteur de risque modifiable, ce qui veut dire qu’une personne sédentaire peut commencer à inclure l’activité physique dans son quotidien afin de diminuer l’incidence de ce facteur de risque sur sa santé! De plus, même si la personne ne respecte pas tout à fait les recommandations de 150 minutes d’activité physique par semaine, celle-ci diminuera quand même considérablement les risques de complications suite à un diagnostic de COVID-19!
Cette étude recommande également que davantage d’efforts soient faits pour promouvoir l’activité physique par les agences de santé publique en plus de l’intégrer dans les suivis médicaux! Donc, bien qu’elle soit de plus en plus publicisée dans les médias traditionnels, l’activité physique n’est pas encore suffisamment promue comme une solution efficace de prévention de la santé physique et mentale. Pourtant, lorsque l’on parle de prévention de complications due à la COVID-19, l’activité physique reste une des actions individuelles les plus importantes qu’un individu puisse poser, mis à part de suivre les recommandations de la Santé publique (vaccination, distanciation sociale, etc.).
Vous aimeriez briser la sédentarité et commencer à bouger davantage? Vous êtes déjà actifs, mais aimeriez encadrer votre pratique d’activité physique pour atteindre vos objectifs le plus efficacement possible? Venez rencontrer l’un de nos kinésiologues qui pourront vous créer un programme d’entraînement adapté à vos objectifs et vos contraintes!
Que ce soit pour une perte de poids, prise de masse musculaire, prévention de blessures ou simplement l’amélioration de vos capacités physiques, les kinésiologues de l’équipe Maxi-Club seront vous encadrés dans la poursuite de vos objectifs!
Philip Corbeil
B.Sc. Kinésiologue, spécialisé en Exercices Thérapeutiques
1Dans cette étude, on considère une personne physiquement active lorsque celle-ci réalise plus de 150 minutes d’activité physique, d’intensité modérée à vigoureuse, par semaine.
Bibliographie :
Institut National de Santé Publique du Québec. (2021). Saine alimentation et mode de vie actif. https://www.inspq.qc.ca/saine-alimentation-mode-de-vie-actif/mode-vie-actif
Sallis, R., Young, D. R., Tartof, S. Y., Sallis, J. F., Sall, J., Li, Q., Smith, G. N. & Cohen, D. A. (2021). Physical inactivity is associated with a higher risk for severe COVID-19 outcomes: a study in 48 440 adult patients. British journal of sports medicine, 0, 1-8. doi: 10.1136/bjsports-2021-104080
Avez-vous amené votre corps et votre esprit dans la zone rouge dernièrement ? Atteindre la zone rouge peut être excessivement « challengant », mais encore plus payant.
La zone rouge est une zone d’effort intense et vigoureux. En fait, c’est la zone de plus haute intensité des 5 zones des cours Zone cible. C’est une zone très intéressante à intégrer intelligemment dans un programme d’exercices.
Qu’est-ce que la zone rouge ?
La zone rouge correspond à 90-100% de la fréquence cardiaque maximale estimée. Dans cette zone, vous dépensez 4 MEPS par minute. Lorsque vous êtes dans la zone rouge, vous devriez vous sentir comme si vous travaillez proche du maximum d’effort possible. Vous devriez être en mesure de maintenir le bas de la zone rouge (90-95%) durant plusieurs minutes, alors que le haut de la zone rouge (95-100%) devrait être difficile à atteindre et à maintenir plus longtemps que 2-3 minutes. Si vous êtes en mesure de tenir 95% et plus durant plus de 2 ou 3 minutes peut indiquer que la fréquence cardiaque maximale estimée était trop basse. De l’autre côté, si vous atteignez 100% durant plus de 40 secondes, le système ajuste automatiquement votre fréquence cardiaque maximale estimée à la hausse. Si vous n’atteignez pas votre zone rouge, ou si lorsque vous êtes en zone rouge, vous ne vous sentez pas près de votre maximum, consultez votre kinésiologue pour en discuter.
Quels exercices nous amène dans la zone rouge ?
Les exercices à haute intensité qui utilisent des mouvements dynamiques, les gros muscles du corps, plusieurs muscles en même temps vont demander d’amener votre fréquence cardiaque dans la zone rouge. La course, le vélo et les entraînements en circuit sont de très bons exemples du type d’exercices qui peut vous amener dans la zone rouge.
Les entraînements par intervalle sont de bonnes méthodes pour intégrer la zone rouge. Comme c’est une zone difficile à maintenir et qui est très exigeante, il est peu probable d’avoir un entraînement où la fréquence cardiaque est toujours dans la zone rouge. Il est donc pertinent de coupler des séquences d’effort en zone rouge, avec des séquences d’effort dans d’autres zones. Les Exercices à intervalle à haute intensité ou HIIT sont un excellent moyen d’y arriver et de pousser les limites de votre corps et votre capacité à travailler en zone rouge. Par exemple, vous passer 15-60 secondes en zone rouge, ensuite vous récupérer dans la zone jaune ou verte durant 15-60 secondes selon votre capacité de récupérer. Vous répétez ensuite la séquence selon vos objectifs et vos capacités.
Essayer de vous « challenger » en variant le temps passé en zone rouge et le temps de récupération. Varier les facteurs d’entraînement pour un total de 15-30 minutes d’exercices au total améliore considérablement votre condition physique. Bien sûr, on n’entre pas en zone rouge dès le début d’un entraînement, il est nécessaire d’inclure un échauffement progressif de 5-10 minutes et un retour au calme de 5-10 minutes pour permettre d’améliorer la récupération.
Chez Maxiclub, nous offrons maintenant les cours zone cible qui incluent le cardio et la musculation de façon organisée et supervisée. L’entraînement par circuit pratiqué dans ces cours permettent de jouer avec les zones d’effort pour optimiser votre dépense d’énergie et l’intensité pour vous aider à améliorer votre condition physique et brûler du gras du même coup (couplé à une saine alimentation bien sûr !!).
Quels sont les avantages de travailler en zone rouge
Voici quelques bénéfices de travailler en zone rouge :
Vous rappelez-vous de Michel? Cela fait maintenant un an que Michel a commencé son entraînement avec notre kinésiologue Isabelle au Maxi-Club de la Place Belvédère.
En janvier dernier, Michel avait déjà perdu 127 lbs sur un objectif de 190 lbs. Aujourd’hui, cinq mois plus tard, c’est avec un autre 50 lbs en moins que Michel vient s’entraîner 5 fois par semaine. Il est maintenant rendu à 174,8 lbs de perdu et devrait atteindre son objectif de 190 lbs d’ici la fin du mois de juillet.
Au-delà de sa perte de poids, Michel se sent beaucoup moins fatigué, ne fait plus de peau sèche, d’apnée du sommeil, ni de diabète. Il est passé de 17 pilules par jour à aucune. Il devait s’habiller avec des vêtements de grandeur 5XL à 6XL et magasine maintenant dans la section Large. Sa taille est passée de 62 à 38 et bientôt 36! Tout ça sans opération bariatrique, mais par le changement de ses habitudes de vie.
Si vous lui demandez quel est son secret, il vous répondra avec humilité qu’il n’aurait jamais réussi sans le support de sa kinésiologue. Toute l’équipe du Maxi-Club tient sincèrement à te féliciter Michel pour tes résultats exceptionnels! Tu es la preuve vivante que même les objectifs les plus audacieux sont réalisables si on le veut vraiment et que l’on met les efforts.
On dirait que c’était hier qu’on écoutait le Bye Bye 2018 et qu’on souhaitait la bienvenue à l’année 2019. Pourtant, janvier tire déjà à sa fin. La gardienne est revenue de vacances, les enfants sont retournés à l’école et on retourne travailler. Bref, la routine d’après les fêtes a reprit son cours normal. L’hiver est bien installé et la température des derniers jours nous rappelle qu’on vit au Québec.
Comme pas mal de tes comparses québécois, tu as probablement pris des résolutions pour 2019. Parmi ces résolutions, dans la plupart des tops 10, on retrouve la perte de poids, l’augmentation de l’activité physique et l’amélioration de l’alimentation. Il est donc temps de se mettre en branle et pourquoi pas profiter du fait que le froid sibérien limite la pratique de certaines activités extérieures pour venir nous visiter au gym.
La première étape est de commencer par le début ; la fixation d’objectif.
Si tu as de la difficulté à bien cerner ton objectif, les kinésiologues de Maxi-Club peuvent te guider à bien le formuler. Prends rendez-vous pour une rencontre initiale et pour entreprendre le processus de la bonne façon.
Dans un deuxième temps, l’organisation est au centre du succès. Bien organiser les moments où tu t’entraînes sera une des clés du succès. Trouves le meilleur moment de la journée, de la semaine où tu n’auras pas tendance à sauter des séances. Un moment où aucune autre responsabilité ne pourra prendre la place de ton entraînement.
Une fois ton objectif fixé et l’organisation sont fait, le processus est entreprit. Dans les premières semaines, la motivation est à son comble. Bien souvent, lorsque les résultats ne se font pas voir ou lorsqu’on perd de vue la raison pour laquelle nous avons commencé l’entraînement, il y a un petit « down » au niveau motivationnel. Comment empêcher cette perte de motivation ?
Pour terminer, fais ce que tu n’as jamais fait pour obtenir des résultats que tu n’as jamais obtenu. Si ce n’est pas la première fois que tu commences le processus et que tu as arrêté dans le passé. Poses-toi la question suivante ; qu’est-ce que j’ai déjà entrepris comme démarche et qu’est-ce que je pourrais faire de différent cette fois-ci ?
Tu as essayé de tout faire par toi-même sans succès? Peut-être que d’avoir recours aux services d’un kinésiologue dans le cadre d’un suivi est la solution pour atteindre tes objectifs.
Une phrase que j’aime bien mentionné : « Si tu veux atteindre des résultats que tu n’as jamais obtenus, fais ce que tu n’as jamais fait ! ». Dépasses tes limites, sors de ta zone de confort et tu verras que ce qui se trouve de l’autre côté est plutôt intéressant.
Sur ce, bonne année et bon entraînement,
Danny Gaudreau, kinésiologue-kinésithérapeute chez Maxi-Club (Belvédère).